Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem a affirmé que le plan de Trump ne saurait vaincre le peuple palestinien, car c’est ce dernier qui peut, au contraire, faire échouer ce projet.
Il a réitéré que le peuple palestinien reste attaché à sa terre et ne l’abandonnera jamais, même si les allégations de Trump sur l’expulsion des Palestiniens sont répétées à maintes reprises par des responsables américains.
Qassem a également souligné que le président américain exprime des positions en soutien aux politiques extrémistes et criminelles des forces d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien.
Le porte-parole du Hamas a insisté sur le fait que le plan de Trump visant à expulser les Palestiniens est incohérent et inapplicable.
Il est à indiquer que le 4 février 2025, Donald Trump a appelé à l’évacuation totale de la bande de Gaza, au déplacement forcé de ses habitants vers les pays arabes voisins et d’autres régions, ainsi qu’à une prise de contrôle américaine sur Gaza.
Il a prétexté l'absence de conditions de vie adéquates dans la bande de Gaza, due aux destructions massives causées par les attaques de l'armée du régime sioniste. Il a également ordonné aux pays arabes voisins des territoires occupés, notamment l'Égypte et la Jordanie, d’accueillir et de reloger les habitants de Gaza.
Jeudi, le président américain a allégué qu’« Israël » remettrait la bande de Gaza aux États-Unis après la fin de la guerre.
À la suite de ces allégations, de nombreux pays à travers le monde, en particulier des nations musulmanes comme l'Égypte, la Jordanie et l'Arabie saoudite, ont exprimé leur opposition à ce plan par le biais de communiqués officiels.
Sur le même volet, l'Iran a également rejeté fermement la proposition de Trump de relocaliser les Palestiniens de Gaza.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï a condamné ce plan comme une continuation des tentatives israéliennes pour anéantir le peuple palestinien. Baghaï a condamné cette proposition sur les réseaux sociaux, la qualifiant de plan du régime sioniste visant à éliminer les Palestiniens, et a souligné qu'elle était catégoriquement rejetée en raison de sa violation du droit international et des droits de l'homme.
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